Achtung: vom 23. bis 31. Dezember haben wir nur einen eingeschränkten Notbetrieb für dringende Fristangelegenheiten!

Histoire de la KuB

Le fait que les réfugié·e·s n'aient que peu de possibilités d'agir en Allemagne n'est pas nouveau. Déjà depuis le début des années 1980, le sénat berlinois (le gouvernement) avait décidé que… :

  • …les réfugié·e·s n'ont pas le droit de vivre dans des logements et qu'iels doivent vivre dans des foyers pour réfugié·e·s.
  • …les réfugié·e·s n'ont pas le droit de circuler librement dans la ville.
  • …les réfugié·e·s n'ont pas le droit de travailler.
  • …les réfugié·e·s reçoivent moins de prestations sociales.

Les activistes contre le racisme n'ont pas accepté ces lois. Iels ont voulu soutenir les réfugié·e·s, pour que celleux-ci reçoivent leurs droits. C'est pourquoi les activistes ont fondé l'association enregistrée „Centre de Contact et de conseils pour les réfugiés non-européens e.V.“, connue aussi comme „KuB“.

Depuis 2006 la KuB s'appelle „Centre de contact et de conseils pour les réfugiéEs et les immigréEs e.V.“ Depuis 2013, la KuB s'écrit avec l'écart des genres, „Centre de contact et de conseils pour les réfugié·e·s et les immigré·e·s e.V.“.

Dès le début, la KuB a aidé gratuitement les réfugié·e·s et les immigré·e·s de Berlin et d'autres régions allemandes :

  • dans les questions sur le droit à l'asile, le droit de séjour et les droits sociaux.
  • dans les problèmes psychologiques et sociaux.
  • pour apprende l'allemand.
  • pour traduire ou écrire des lettres des offices et des tribunaux.
  • dans le contact avec les services administratifs, les docteurs et les avocat·e·s.

Pendant beaucoup d'années, la politique n'a pas soutenu notre travail financièrement. Depuis 2014 la situation a changé. Maintenant, nous recevons quelques fois de l'argent pour notre travail. L'Etat nous donne de l'argent pour un projet pendant quelques temps, par exemple un fois par an.

Cet argent nous permet d'élargir et d'améliorer notre offre. Mais nous n'acceptons de l'argent que tant que nous restons indépendant·e·s de l'État en termes de contenu. Nous continuons à critiquer la politique migratoire allemande et européenne.

Aujourd'hui, environ 200 personnes travaillent à la KuB. La plupart d'entre elleux travaillent bénévolement. Environ 25 collaborateur·rices sont rémunéré·e·s. Les collaborateur·rices de la KuB viennent de différents pays. Iels apportent des expériences différentes. Tout comme les personnes qui viennent nous demander des conseils.

La KuB grandit. Pourtant nos services ne suffisent pas, car il y a beaucoup de réfugié·e·s ayant besoin de conseils et de cours d'allemand.